Choisir une direction guidant l’humain sur le chemin des étoiles n’est pas chose facile. Dans cette quête d’un avenir meilleur et plus juste, il y a pourtant une phrase caressant agréablement les moustaches de ma mémoire. Elle dit : « Si quelqu’un peut avec plaisir marcher en rang derrière une musique je le méprise, ce n’est que par erreur qu’il a reçu un cerveau puisque la moelle épinière lui suffirait tout à fait ». Cette citation, nous la devons à Albert Einstein. Chaque fois que j’y songe, j’avoue sans honte ressentir la même jubilation.Or donc : “Lex est quod notamus” ! Car, j’ai conservé la faiblesse de prétendre pouvoir m’affranchir, fut-ce au prix d’une certaine immodestie d’apparence, du perpétuel débat stérile sur l’héroïsme quotidien, imposé et convenu, des moutons. Tel fut dès l’origine mon unique contrat… d’objectif. C’est grâce à cela que ma joie demeure. Je vous en souhaite tout autant.
EXTRAITS DE LA PRESSE REGIONALE 2006 C’est à l’occasion de son passage au Festival de Chanteix, en Corrèze, en août 2006, que Jean Alambre présente l’album «Réfrac… Terre d’Oc». Un CD que son entourage l’a enfin convaincu de réaliser après plus d’un quart de siècle de silence. Sur cet album comportant douze titres relativement inclassables, l’auteur compositeur interprète réussit le tour de force de réunir autour de lui un trio de musiciens corréziens hors pair issus du groupe «Moi et Son Orchestre» : Gilles Puyfagès (accordéon), Jérémie Astor (contrebasse et guitare) et Sébastien Brival (batterie). Alambre leur adjoint un autre brillant duo limougeaud : Jean-Michel Ponty et Philippe Destrem, pour les parties instrumentales traditionnelles (vieilles à roue et cornemuses). Entre styles «chanson Rive Gauche» et influences «Jazzy-trad», on retrouve un Jean Alambre qui n’a rien perdu de sa verve des années 70-80. Il ne se contente pas d’inscrire ses engagements dans ses textes. Ses repères ne sont pas ceux des chanteurs militants ordinaires. Il essaie d’aller au-delà en empruntant les itinéraires caressés par les vents, baignés par le soleil et l’eau.
EXTRAITS DE LA PRESSE REGIONALE 2009 Jean Alambre est un vrai poète. Avec la sortie de ce second album «Estivances», il en apporte l’éclatante confirmation. S’il a longtemps commenté l’actualité régionale, ce journaliste aime jouer avec les filles de Zeus et de Mnémosyne. Aux protectrices des sciences, il préfère largement celles des arts. Euterpe, Polymnie et Erato, lui ont montré les chemins qui mènent à l’harmonie. Mélodiste de talent, Alambre n’a cessé d’admirer Brel, Brassens, Ferré, Ferrat, Leclerc, Nougaro, qui ont su réveiller cette flamme poétique qui brille telle une étoile au cœur de ses chansons. Des chansons qui sentent bon la campagne, le feu de bois et l’herbe verte. Dans ses textes, les bûches crépitent, les feuilles bruissent, le vent d’hiver siffle sous les portes. «Estivances» est un disque moulé dans la nostalgie. A nouveau, Jean Alambre s’entoure des meilleurs : Jean-Marc Lajudie (batterie), Gilles Puyfagès (accordéon), Jérémie Astor (violon, contrebasse, violoncelle, guitare), Samuel Tardien (contrebasse), Eléonore Roiffé (violon), Christopher Dair (guitare jazz), et Stéphane Veyssière (vielle à roue). Le pays d’Alambre, c’est un peu le nôtre…
EXTRAITS DE LA PRESSE REGIONALE 2011 A l’automne 2010, c’est la sortie, lors de la Foire du Livre de Brive-la-Gaillarde, du recueil de poésies «Les Temps… Changent?».L’originalité de cet ouvrage est caractérisée par le couplage avec l’album qu’il contient ; un CD sur lequel l’auteur dit ses poignées de poèmes, réalisé en collaboration avec le guitariste britannique de renommée internationale Christopher Dair. L’un maîtrise mal la langue de Shakespeare, l’autre ne connaît pas bien celle de Molière. Mais, la musique, langage universel, les aide à mieux se comprendre. Les deux artistes, deviennent vite complices partageant sur ce disque original, musique des mots et langage de la musique. Les notes de Chris Dair collent parfaitement au climat de poésies empreintes de nostalgie, de tendresse, mais aussi de révolte. Après quelques années vécues en terre corrézienne, le britannique regagne son pays d’origine. Jérémie Astor lui succède à la guitare dans le spectacle «Les Temps… Changent?», désormais présenté sur scène par Jean Alambre autour des textes imprimés dans ce Livre-disque de 2010.
En 2017, comme un clin d’œil aux « années 70 », voici naître le projet d’un nouvel album : «Le Massacre des primevères». En 1976 Jean Alambre avait créé et mis en scène le spectacle «Le Massacre des Primevères». Présentée au Petit Théâtre de La Visitation de Limoges, invitée du Centre Théâtral du Limousin, cette création, associant chansons, mimes, poésie, art plastique, musique traditionnelle et théâtre, avait fait salle comble durant plus de dix représentations dans la capitale régionale. Ce troisième album porte donc le même titre que le spectacle de 1976 et propose dix sept titres. On y retrouve des chansons de 1976, notamment «Trop tard», «Les Chevaux de Marly», «Un Printemps», «Atlantis», mais il dévoile des titres récents et inédits, composés et écrits dans un esprit d’insoumission, d’humanisme, de fraternité et de poésie, demeuré intact : «Ça», « Normalitude », « Tragicomédie », « Je vous salue ! », « Le miracle du progrès ». L’enregistrement s’est déroulé au long de la troisième semaine du mois d’avril 2019 dans les studios de Jean-Luc Gildore, à Eyrein, en Corrèze. Après le délicat travail de mixage, le pressage du « Massacre des primevères » a été confié à la société Nantaise « Master Lab System » comme lors de la réalisation des précédents albums, en 2006, 2009 et 2010. Le CD est sorti à la fin du mois de juillet 2019. On retrouve autour de Jean Alambre de talentueux musiciens corréziens : Frédéric Valy (accordéon), Jérémie Astor (contrebasse, violons, guitare électrique, charango), Pierre Cauty (batterie, percussions), Olivier Payrat (vielle à roue).